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amnesty international - Page 5

  • GUANTANAMO :10 ANS

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    A l’occasion des 10 ans du centre, le rapport "Guantánamo: A Decade of Damage to Human Rights" met en lumière le traitement illégal infligé aux prisonniers de Guantánamo et expose en quoi ce centre de détention constitue encore une atteinte aux droits humains.

    En s’abstenant de fermer le centre de détention de Guantánamo Bay, le gouvernement des États-Unis lègue un héritage toxique en matière de droits humains.

    Guantánamo est devenu le symbole de 10 années de non-respect systématique des droits humains dans la réponse apportée par les États-Unis aux attentats du 11 septembre 2001. Le gouvernement américain a foulé aux pieds les droits fondamentaux dès les premiers transferts de prisonniers. Alors que Guantánamo entame sa 11e année d’existence, ces manquements se poursuivent.


    M. le président Barack Obama,
    10 ans après, mettez fin aux détentions à Guantanamo Signez

    Malgré la promesse faite par le président Barack Obama de fermer le centre de détention de Guantánamo avant le 22 janvier 2010, 171 hommes y étaient toujours incarcérés à la mi-décembre 2011. Au moins 12 prisonniers transférés à Guantánamo le 11 janvier 2002 y sont toujours détenus. L’un d’entre eux purge une peine de réclusion à perpétuité après avoir été déclaré coupable par une commission militaire en 2008. Les 11 autres n’ont toujours pas été inculpés.

    Le gouvernement de Barack Obama – en fait de larges sections des trois branches du gouvernement fédéral – ont adopté le cadre de la « guerre » mondiale mis en place sous le gouvernement de George W. Bush. Le gouvernement a ainsi affirmé en janvier 2010 qu'une cinquantaine de détenus de Guantánamo ne pouvaient être ni inculpés ni libérés, mais devaient être maintenus en détention militaire pour une durée indéterminée, sans inculpation ni jugement, au titre de l’interprétation unilatérale que font les États-Unis des lois de la guerre.

    guantanamo,obama,ai,droits de l'homme

    Tant que les États-Unis n’aborderont pas la question de ces détentions sous l’angle des droits humains, l’héritage de Guantánamo perdurera, qu’il soit fermé ou non.

    Rob Freer, chercheur sur les États-Unis

    Ce centre de détention, établi quatre mois après les attentats du 11 septembre sur une base navale américaine à Cuba, est devenu un symbole de torture et de mauvais traitements.

    Parmi les prisonniers qui y sont toujours incarcérés, certains ont été victimes aux mains des États-Unis d’actes de torture et de disparitions forcées avant d’être transférés à Guantánamo. L’obligation de rendre des comptes n’a pas ou presque été mise en œuvre pour ces crimes relevant du droit international commis dans le cadre d'un programme de détentions secrètes ayant reçu l’aval du président. Le gouvernement américain a systématiquement bloqué les démarches d’anciens détenus visant à obtenir des réparations pour ces violations des droits humains.

    Manifestation des militants d'AI France le 10 janvier 2012 ©Pierre-Yves Brunaud

    Manifestation des militants d'AI France le 10 janvier 2012 ©Pierre-Yves BrunaudEn 10 ans, seul un des 779 détenus incarcérés à la base a été transféré aux États-Unis pour être jugé devant un tribunal fédéral de droit commun. D’autres ont comparu devant des commissions militaires dans le cadre de procès iniques. Le gouvernement a aujourd’hui l’intention de requérir la peine de mort contre six détenus jugés dans ces conditions.

    Le gouvernement de Barack Obama fait porter la responsabilité de son incapacité à fermer Guantánamo sur le Congrès, qui n’a pas veillé, il est vrai, à ce que les États-Unis respectent les principes internationaux relatifs aux droits humains dans ce contexte.

    Aux termes du droit international, ni le droit national ni la politique ne peuvent être invoqués pour justifier le fait de ne pas honorer les obligations inscrites dans les traités. Une branche du gouvernement ne saurait faire porter le chapeau à une autre pour les manquements d’un pays envers les droits humains. Le droit international exige de trouver des solutions, pas des excuses.

    Lire le rapport :"USA: Guantánamo: A decade of damage to human rights and 10 anti-human rights messages Guantánamo still sends"
    AI index : AMR 51/103/2011 - 16 December 2011 (en anglais)

    Lire la traduction française de l'introduction et des conclusions

  • COMMUNIQUE D'AMNESTY INTERNATIONAL

    Yémen.

    Le Yémen doit rejeter la loi d’amnistie en faveur du président Saleh et de ses collaborateurs.

    Amnesty International a exhorté le Parlement yéménite à rejeter le projet de loi visant à accorder l'immunité de poursuites au président Saleh et à ses collaborateurs, après que le gouvernement ait approuvé ce texte controversé dimanche 8 janvier.

    Ce projet de loi, que le Parlement devrait ratifier dans les jours qui viennent, propose de mettre le président Saleh et toutes les personnes ayant travaillé sous son autorité à l'abri des poursuites pour toutes les éventuelles violations commises au cours de ses 33 années au pouvoir.

    Une clause supplémentaire indique qu'il sera impossible d'abroger la loi une fois adoptée.

    « C'est encore pire que ce que nous imaginions. Octroyer l'immunité de poursuites au président Ali Abdullah Saleh et à ses alliés évacue toute forme d'obligation de rendre des comptes pour les graves violations des droits humains ayant eu lieu au Yémen pendant des décennies », a déploré Philip Luther, directeur par intérim du programme Moyen-Orient et Afrique du Nord d'Amnesty International.
     

    Malaisie.

    Le cas d'Anwar Ibrahim montre pourquoi la loi sur la sodomie doit être abrogée.

    Le gouvernement malaisien doit abroger la loi érigeant la sodomie en infraction pénale, invoquée dans le cadre de manœuvres politiciennes visant à écarter Anwar Ibrahim de la vie politique, a déclaré Amnesty International lundi 9 janvier après que le dirigeant de l'opposition eut été acquitté par un tribunal du pays.
    « L'acquittement d'Anwar Ibrahim est une décision encourageante. On peut se réjouir que les autorités malaisiennes se soient abstenues de faire du chef de l'opposition du pays un prisonnier d'opinion », a souligné Donna Guest, directrice adjointe du programme Asie-Pacifique d'Amnesty International.
     

    Mongolie.

    La Mongolie fait « un pas en avant crucial » vers l'abolition de la peine de mort.

    L'approbation par le Parlement mongol d'un projet de loi visant à supprimer la peine de mort représente une étape cruciale vers l'abolition totale de ce châtiment en Mongolie, a déclaré Amnesty International jeudi 5 janvier.

    Ce projet de loi, qui porte ratification du Deuxième Protocole facultatif se rapportant au Pacte international relatif aux droits civils et politiques, visant à abolir la peine de mort, a été adopté le 5 janvier par une très large majorité de députés.

    « Le vote du Parlement mongol constitue une nouvelle étape cruciale, à laquelle la Mongolie doit donner suite en mettant immédiatement en œuvre les lois qui abolissent totalement la peine de mort, a déclaré Sam Zarifi, directeur du programme Asie-Pacifique d'Amnesty International..
     
     

    Ukraine.

    L'Ukraine doit ouvrir une nouvelle enquête sur la mort en garde à vue d'un étudiant.

    Les autorités ukrainiennes doivent ouvrir une nouvelle enquête sur la mort en garde à vue d'un étudiant, a déclaré Amnesty International en apprenant que les deux policiers soupçonnés d'être responsables de sa mort sont repartis libres, au terme d'une audience qui s'est tenue à Kiev le 5 janvier.

    Les deux policiers n'ont été jugés que pour négligences mineures s'agissant de la mort d'Ihor Indilo, 19 ans. L'un d'entre eux, Sergueï Prihodko, a été condamné à une peine de cinq ans d'emprisonnement avec sursis, tandis que le second, Sergueï Kovalenko, a été gracié par le tribunal.

    Ihor Indilo est mort en mai 2010 après avoir été arrêté et interrogé par les deux policiers à Kiev ; il a eu le crâne fracturé et a souffert d'une hémorragie interne. Sa famille soupçonne Sergueï Prihodko de lui avoir porté le coup fatal.

    « Inculper les deux policiers de négligences mineures alors que des éléments probants laissent à penser que leur comportement a entraîné la mort d'Ihor Indilo témoigne d'un mépris choquant pour la vie humaine, a déclaré John Dalhuisen, directeur adjoint du programme Europe et Asie centrale d'Amnesty International.
     

    Moyen-Orient et Afrique du Nord.

    Protestation et répression devraient se poursuivre en 2012.

    La répression et la violence d’État risquent de continuer à sévir au Moyen-Orient et en Afrique du Nord en 2012 si les gouvernements de cette région du monde et la communauté internationale ne prennent pas conscience de l’ampleur des changements que demande la population, écrit Amnesty International dans un nouveau rapport sur les bouleversements de 2011 rendu public lundi 9 janvier.
    La répression et la violence d’État risquent de continuer à sévir au Moyen-Orient et en Afrique du Nord en 2012 si les gouvernements de cette région du monde et la communauté internationale ne prennent pas conscience de l’ampleur des changements que demande la population, écrit Amnesty International dans un nouveau rapport sur les bouleversements de 2011 rendu public lundi 9 janvier.

    Dans ce document intitulé Une année de rébellion. La situation des droits humains au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, l’organisation décrit la violence extrême déployée en 2011 par les gouvernements de la région pour tenter de résister aux appels sans précédent en faveur de réformes profondes.

    Amnesty International montre aussi dans ce rapport que le mouvement de protestation ne semble pas enclin à renoncer à ses ambitions ni à se contenter de réformes parcellaires.
     
     

    Syrie.

    La Ligue arabe doit clarifier la situation des droits humains en Syrie.

    La réunion de la Ligue arabe au Caire dimanche 8 janvier offre une excellente occasion de clarifier les allégations de graves atteintes aux droits humains commises en Syrie, a déclaré Amnesty International vendredi 6 janvier.

    À l'approche de cette rencontre, de nombreux militants syriens des droits humains ont déclaré à Amnesty International que de graves préoccupations en matière de droits humains perdurent, malgré la présence d'une mission d'observation menée par la Ligue arabe dans le pays depuis le 26 décembre 2011.

    Ils dénoncent notamment les homicides de nombreux manifestants et d'autres personnes, qui seraient imputables aux forces de sécurité syriennes, depuis que les observateurs sont arrivés. Amnesty International a recensé 134 personnes tuées dans de telles circonstances depuis le déploiement de la mission d'observation, mais le chiffre réel pourrait bien être beaucoup plus élevé. Bien d'autres personnes ont été interpellées en raison de leur implication réelle ou présumée dans le mouvement en faveur de la réforme, tandis que les autorités syriennes refusent de libérer des milliers d'autres personnes placées en détention.
     

  • COMMUNIQUE D'AMNESTY INTERNATIONAL

    Appel d'Amnesty International

    amnesty international

     

     

     

     

    Environ 200 000 hommes, femmes et enfants vivent enfermés dans l’un des six camps pour prisonniers politiques de Corée du Nord. Les autorités nient leur existence, ainsi que leurs droits : torture, malnutrition, travail forcé y sont la norme.


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    Les nouvelles autorités nord-coréennes ont l’opportunité de rompre avec le bilan désastreux de l’ère Kim Jong Il. Un premier pas immédiat doit consister à fermer l’ensemble des camps de prisonniers politiques, notamment celui de Yodok, et à libérer les quelque 200 000 hommes, femmes et enfants qui y vivent dans des conditions inhumaines. Les autorités nient leur existence, ainsi que leurs droits : torture, malnutrition, travail forcé y sont la norme.

    50 000 PRISONNIERS DU CAMP YODOK -CORÉE DU NORD
    Leur existence est niée, l’ensemble de leurs droits bafoué

    Leur histoire

    Le ressortissant nord-coréen Oh Kil-man a demandé l’asile politique au Danemark en 1986. Pour le punir, sa femme et ses deux filles sont envoyées à Yodok en 1987. Il reçoit des lettres de leur part en 1988 et 1989, des photos en 1991. Il est le seul à avoir jamais reçu ce type d’information de la part de prisonniers de camps. À la suite de leur transfert dans la zone de contrôle total de Yodok, Oh Kil-man n’a plus jamais reçu d’informations à leur sujet.

    Environ 50 000 hommes, femmes et enfants sont actuellement détenus sans jugement ou à la suite de procès iniques dans le camp de Yodok, l’un des six camps pour prisonniers politiques du pays. Les prisonniers sont torturés et forcés à travailler dans des conditions dangereuses. Manque de nourriture, passages à tabac, soins médicaux inappropriés et conditions de vie insalubres sont à l’origine de nombreux décès en détention. Des exécutions y ont lieu.

    POUR EN SAVOIR PLUS, LIRE l'article "Corée du Nord : fermez les camps de prisonniers politiques maintenant"

    Le gouvernement nord-coréen nie leur existence pourtant avérée par des photos satellite et des témoignages recueillis par Amnesty International. Parmi les prisonniers, il y a des personnes critiquant la famille dirigeante, ou s’adonnant à des activités "antigouvernementales", comme regarder des émissions télévisées sud-coréennes.

    Des proches de personnes soupçonnées d’infractions sont envoyés à Yodok, selon le principe de la "culpabilité par association". Tous les camps possèdent des zones de contrôle total, d’où les prisonniers ne sont jamais libérés sauf exceptions. Les enfants qui y naissent y sont emprisonnés à vie.

    SIGNEZ LA PETITION CI-DESSOUS ADRESSEE AUX AUTORITES NORD COREENNES :

     

    Aux autorités nord-coréennes

    Le Camp Yodok est l’un des camps de prisonniers politiques dans votre pays. Des dizaines de milliers de personnes sont retenues dans ce camp, dont certaines emprisonnées sans jugement ou à la suite de jugements inéquitables basés sur des confessions obtenues sous la torture.

    Il arrive que des membres de la famille des prisonniers soient également envoyés à Yodok, car considérés "coupables par association". Hommes, femmes et enfants sont soumis à du travail forcé dans des conditions dangereuses. Les prisonniers sont fréquemment soumis à la torture et à d’autres traitements cruels, inhumains et dégradants. Beaucoup meurent en prison ou peu après avoir été libérés. Par ailleurs, les gardiens infligent des punitions sévères et des exécutions ont lieu à Yodok. Elles sont en général administrées par des pelotons d’exécution ou par pendaison.

    Je vous appelle à la reconnaissance officielle de l’existence du camp Yodok et à sa fermeture, de même qu’à la fermeture de tous les camps de prisonniers politiques dans le pays.

    Je vous exhorte aussi à libérer immédiatement tous les prisonniers d’opinion, y compris leurs parents.

    Veuillez agréer l’expression de ma haute considération.

     

    Corée du Nord : fermeture immédiate des camps de prisonniers politiques

    Signez la pétition en ligne en cliquant sur ce lien

     
  • QUE FAIT LA POLICE

    amnesty international

    Dans son rapport "France : notre vie est en suspens. Les familles des personnes mortes aux mains de la police attendent que justice soit faite", Amnesty International se penche sur le cas de cinq personnes décédées, entre 2004 et 2009, aux mains de la police sans que la lumière soit faite sur les circonstances ayant entraîné leur mort.

    Abou Bakari Tandia, Lamine Dieng, Abdelhakim Ajimi, Ali Ziri, Mohamed Boukrourou ; ces cinq personnes sont mortes entre 2004 et 2009 au cours d’interpellations qui ont mal tournées.

    • Abou Bakari Tandia, Malien de 38 ans, décédé en garde à vue en décembre 2004, à Courbevoie ;
    • Lamine Dieng, Français d'origine sénégalaise âgé de 25 ans, décédé en juin 2007, à Paris ;
    • Abdelhakim Ajimi, Tunisien de 22 ans, décédé pendant son arrestation en mai 2008, à Grasse ;
    • Ali Ziri, Algérien de 69 ans, décédé en juin 2009, à Argenteuil ;
    • Mohamed Boukrourou, Marocain de 41 ans, décédé pendant son arrestation en novembre 2009, à Valentigney.

    Dans toutes ces affaires, les agents mis en cause sont à la connaissance d’Amnesty International (AI), toujours en fonction et les proches des victimes maintenus dans l’expectative et en souffrance du fait de la lenteur de la procédure et le peu d’informations dont elles disposent sur les faits qui ont causé la mort de leur proche.

    Des collectifs de soutien travaillent d’arrache-pied pour continuer à sensibiliser et mobiliser à la mémoire des personnes disparues et batailler pour que la justice soit rendue et les victimes reconnues.

    Pour Amnesty International, ces 5 affaires particulièrement dramatiques sont symptomatiques des dysfonctionnements qu’AI pointe du doigt dans son travail de recherche depuis 6 ans en France : usage disproportionné de la force, tendance à interpeller davantage les personnes étrangères et d’origine étrangère, manque d’impartialité des enquêtes, réticences des procureurs à poursuivre des agents de la force publique, sanctions sans commune mesure avec la gravité des faits, dégradation des relations de forces de l’ordre avec les citoyens.

    Amnesty International a conscience que les policiers travaillent dans des conditions difficiles et font un métier parfois dangereux  pour faire respecter la loi et maintenir l’ordre public. Cependant, ce faisant, ils doivent eux-mêmes se situer strictement dans le cadre des lois. Tout manquement à la déontologie doit faire l’objet d’une enquête impartiale et des responsabilités doivent être engagées pour permettre aux proches d’obtenir justice.

    Dans une lettre ouverte adressée aux ministères de l’Intérieur et de la Justice, les cinq présidents d’Amnesty International en France, Tunisie, Algérie, Maroc, Sénégal et Mali, pays dont sont originaires les victimes, demandent que des enquêtes impartiales et exhaustives soient menées.



    LIRE AUSSI

  • COMMUNIQUE D'AMNESTY

     

    amnesty international

     
     
    Bonjour à tous,
    Démarrons ensemble la semaine sur l’actualité des droits humains qui demeure préoccupante encore dans trop de pays du monde….
    *une mobilisation mondiale très importante pour mettre fin aux exécutions au Bélarus ,
    *l’Inde qui persiste à ne pas poursuivre des policiers ayant commis des homicides,
    *leZimbabwe qui s’acharne sur des défenseurs des droits humains,
    *la Chine qui doit libérer Liu Xiaobo et les autres militants des droits d l’homme emprisonnés,
    *la Roumanie, qui comme la Lituanie, doit faire la lumière sur les prisons secrètes de la CIA qu’elle a hébergées,
    *les Etats unis qui ont envoyé des armes aux forces égyptiennes pendant la révolte populaire…
    Nous espérons que ces informations pourront être dirigées vers le public le plus large et vous remercions pour toutes vos contributions en ce sens.
    Restant à votre disposition, bien cordialement
     
      
     

    Bélarus.

    Plus de 250 000 personnes appellent le Bélarus à mettre fin aux exécutions.

    Amnesty International et les organisations biélorusses de défense des droits humains Viasna et le Comité Helsinki du Bélarus ont trouvé porte close lorsqu'elles ont voulu remettre au président Alexandre Loukachenko une pétition mondiale appelant à mettre fin aux exécutions dans le pays.

    Les membres d'Amnesty International de par le monde et les organisations biélorusses avaient recueilli plus de 250 000 signatures dans le monde entier. La pétition, à l'origine une initiative locale, est devenue l'objet d'un vaste travail d'Amnesty International dans le cadre de sa campagne contre la peine de mort à l'occasion de son 50e anniversaire.

    « Cette pétition adresse un message fort au président biélorusse : des citoyens du monde entier demandent que le Bélarus mette fin aux exécutions, a déclaré John Dalhuisen, directeur adjoint du programme Europe et Asie centrale d'Amnesty International.
     

    Zimbabwe.

    Il faut libérer les militants des droits humains arrêtés au Zimbabwe.

    Amnesty International considère les trois défenseurs des droits humains zimbabwéens arrêtés en début de semaine comme des prisonniers d'opinion et demande leur libération immédiate et inconditionnelle, a déclaré l'organisation jeudi 8 décembre.

    Ces trois personnes travaillent pour le Projet de surveillance des médias pour le Zimbabwe, qui encourage la liberté d'expression et un journalisme responsable. Arrêtées lundi 5 décembre à Gwanda, dans la province du Matabeleland-Sud, elles attendent une décision de justice qui devrait être rendue le 9 décembre concernant leur demande de mise en liberté sous caution. Elles sont actuellement détenues au centre de détention provisoire de Gwanda.

    « Les militants placés en détention ont été arrêtés uniquement en raison de leur action légitime en faveur de la liberté d'expression et d'une réforme des médias au Zimbabwe », a déclaré Erwin van der Borght, directeur du programme Afrique d'Amnesty International. « Nous considérons ces personnes comme des prisonniers d'opinion et nous demandons leur libération immédiate et inconditionnelle. »
     

    Inde.

    La justice n'est toujours pas rendue pour des homicides commis par la police au Gujarat.

    Amnesty International considère l'ordre donné jeudi 1er décembre par la haute cour du Gujarat au Bureau central d'enquêtes (CBI) de procéder à des investigations sur les homicides par balle de quatre suspects « terroristes » en 2004 comme un bon début :

    « La décision rendue aujourd'hui par la haute cour offre une lueur d'espoir aux familles d'Ishrat Jehan et de Javed Shaikh, qui mènent une bataille juridique depuis sept ans », a souligné Ramesh Gopalakrishnan, chargé de recherches sur l'Asie du Sud à Amnesty International.

    Les circonstances de la mort d'Ishrat Jehan et de Javed Shaikh, abattus par des policiers, feront l'objet d'une enquête du CBI.

    Cependant, Amnesty International demande qu'une enquête approfondie soit menée sur 31 homicides commis par des policiers dans l'État du Gujarat entre 2002 et 2006.

    « L'ouverture d'enquêtes sur quelques cas sélectionnés, alors que tant d'autres ne sont pas pris en considération, montre que l'impunité continue de régner au Gujarat. Il faut que les autorités enquêtent sur les 31 homicides illégaux commis par la police entre 2002 et 2006, que les responsable présumés de ces actes soient traduits en justice et que l'état de droit soit rétabli », a ajouté Ramesh Gopalakrishnan.

     

    Chine.

    Le lauréat du prix Nobel de la paix Liu Xiaobo et d'autres militants chinois doivent être libérés.

    La Chine doit libérer le lauréat du prix Nobel de la paix Liu Xiaobo et les autres personnes emprisonnées en raison de leurs opinions dissidentes, a déclaré Amnesty International jeudi 8 décembre – un an après l'attribution de cette récompense au militant chinois.

    Liu Xiaobo est resté en prison depuis qu'il a reçu ce prix en son absence le 10 décembre 2010, tandis que son épouse Liu Xia est illégalement assignée à domicile.

    Dans le même temps, d'autres détracteurs des autorités tels que Liu Xianbin, militant chevronné en faveur de la démocratie, ont également été condamnés à de longues peines d'emprisonnement pour avoir exprimés leurs opinions, sur la base de la même fausse accusation d'« incitation à la subversion de l'État ».

    « Le sort réservé à Liu Xiaobo et Liu Xia est symptomatique de l'empressement croissant du gouvernement chinois à éradiquer l'opposition par tous les moyens nécessaires, a souligné Catherine Baber, directrice adjointe du programme Asie-Pacifique d'Amnesty International.
     

     

    Roumanie.

    La Roumanie doit faire toute la lumière sur les prisons secrètes.

    Les autorités roumaines doivent rouvrir l'enquête sur les centres de détention secrets gérés par l'Agence centrale du renseignement (CIA) sur son territoire, a déclaré Amnesty International jeudi 8 décembre après qu'un quotidien allemand a divulgué de nouveaux éléments de preuve sur les prisons secrètes.

    Le Süddeutsche Zeitung a en effet publié le 8 décembre de nouveaux éléments convaincants selon lesquels la CIA a transféré et torturé des « terroristes présumés » dans des États européens, dont la Roumanie, au cours des années qui ont suivi les attentats terroristes du 11 septembre.

    « Depuis plusieurs années, nous exhortons le gouvernement roumain à faire toute la lumière sur sa participation aux programmes de " restitution " et de détention secrète conduits par la CIA, a indiqué Nicola Duckworth, directrice du programme Europe et Asie centrale d'Amnesty International.
     

    Etats-Unis.

    Les États-Unis ont envoyé à plusieurs reprises des armes aux forces de sécurité égyptiennes.

    Des données recueillies par Amnesty International montrent que les États-Unis ont transféré à plusieurs reprises du matériel d'armement vers l'Égypte malgré la répression violente des forces de sécurité à l'encontre des manifestants.

    Une cargaison pour le ministère égyptien de l'Intérieur comportant au moins sept tonnes de « munitions fumigènes » – catégorie dans laquelle figurent des produits chimiques irritants et des agents antiémeutes tels que les gaz lacrymogènes – est arrivée des États-Unis le 26 novembre.

    Elle faisait partie d'au moins trois livraisons d'armement à l'Égypte par la société américaine Combined Systems, Inc. depuis la répression brutale des manifestants de la « révolution du 25 janvier ».

    « Les livraisons d'armes provenant des États-Unis aux forces de sécurité égyptiennes doivent cesser tant qu'il ne sera pas établi avec certitude que les gaz lacrymogènes et les autres munitions, armes ou autres équipements ne sont pas liés au bain de sang dans les rues d'Égypte », a déclaré Brian Wood, responsable des recherches sur le contrôle des armes au sein d'Amnesty International.
  • COMMUNIQUE D'AMNESTY

     

    amnesty international

     
     

    Entreprise Dow Chemical.

    Le contrat olympique de Dow Chemical est « choquant » au regard de ses manquements face à la catastrophe de Bhopal

    Le contrat très médiatisé du géant de l'industrie chimique Dow Chemical avec les Jeux olympiques de Londres 2012 constitue un affront pour les victimes de la fuite de gaz toxique à Bhopal, en Inde, qui, depuis 27 ans, attendent que justice leur soit rendue, a déclaré Amnesty International lundi 24 octobre.

    Dow Chemical s'est vu accorder un contrat pour la construction des parois décoratives qui vont entourer le stade olympique de Londres lors des J.O. de 2012.

    Depuis 2001, Dow possède la totalité des parts d'Union Carbide Corporation (UCC), société qui détenait la majorité des parts de la filiale indienne qui possédait et exploitait l'usine responsable de la catastrophe de Bhopal en 1984.

    « La charte du Comité olympique concernant le financement durable prévoit d'accorder une large place aux questions environnementales, sociales et éthiques s'agissant de la fourniture de matériel pour les Jeux olympiques, a indiqué Seema Joshi, spécialiste de la responsabilité des entreprises en matière de droits humains pour Amnesty International.
     

    République dominicaine.

    Amnesty International exhorte la République dominicaine à lutter contre le nombre alarmant de violations commises par la police.

    Les autorités dominicaines doivent réformer de toute urgence la police afin de remédier au nombre alarmant d'homicides et de cas de torture, écrit Amnesty International dans un nouveau rapport rendu public mardi 25 octobre.

    Ce document, intitulé ‘Shut up if you don't want to be killed': Human Rights violations by the police in the Dominican Republic, revient sur des dizaines de cas d'homicide, de torture et d'autres formes de mauvais traitements aux mains de policiers, recensés dans le cadre de trois missions de recherche effectuées dans le pays. Il dénonce également l'absence d'enquêtes dignes de ce nom.

    « Les autorités doivent veiller à ce que les responsables présumés de ces homicides et actes de torture soient traduits en justice, et à ce que des mesures soient prises afin de changer les politiques et pratiques ayant permis que ces violations aient lieu », a déclaré Javier Zúñiga, qui dirige la délégation d'Amnesty International actuellement en République dominicaine.

     

    Syrie.

    La peur gagne les hôpitaux syriens: patients et personnel soignant sont pris pour cibles.

    Le gouvernement syrien a transformé les hôpitaux en instruments de répression alors qu'il met tout en œuvre pour écraser l'opposition, écrit Amnesty International dans un nouveau rapport publié lundi 24 octobre.
    Intitulé Health Crisis: Syrian Government Targets the Wounded and Health Workers, ce document de 39 pages dénonce le fait que des patients soignés dans au moins quatre hôpitaux publics ont été soumis à des actes de torture et autres mauvais traitements, y compris de la part de professionnels de la santé.

    Les personnels hospitaliers soupçonnés de soigner les manifestants et autres personnes blessées dans le cadre des troubles ont eux-mêmes été confrontés aux arrestations et à la torture.

    « Nous sommes extrêmement préoccupés par le fait que les autorités syriennes auraient donné carte blanche aux forces de sécurité dans les hôpitaux, et que dans bien des cas le personnel hospitalier aurait infligé des actes de torture et des mauvais traitements aux personnes même dont ils sont censés s'occuper, a indiqué Cilina Nasser, chercheuse sur l'Afrique du Nord et le Moyen-Orient à Amnesty International.
     

    Yemen.

    La résolution du Conseil de sécurité de l'ONU sur le Yémen ne répond pas aux attentes.

    Amnesty International se félicite que le Conseil de sécurité des Nations unies ait condamné les graves atteintes aux droits humains qui perdurent au Yémen, mais tout appel à l'établissement des responsabilités est voué à l'échec si les représentants des autorités se voient accorder l'immunité pour les violations commises, a déclaré Amnesty International samedi 22 octobre.

    Cette résolution, adoptée par le Conseil vendredi 21 octobre, demande la signature et la mise en œuvre d'un accord de transfert du pouvoir, négocié par le Conseil de coopération du Golfe (CCG), qui semble mettre le président Ali Abdullah Saleh et ses proches collaborateurs à l'abri de toute enquête ou procédure de justice.

    Une telle mesure empêcherait que justice soit rendue pour des centaines d'homicides perpétrés ces derniers mois lors des manifestations au Yémen, ainsi que pour d'autres graves violations des droits humains commises auparavant, dont des exécutions extrajudiciaires et des actes de torture.

    « Les efforts déployés par le Conseil de sécurité des Nations unies et le CCG afin de sortir de l'impasse et de mettre fin à la tourmente au Yémen sont louables, mais le fait que le président Saleh quitte ses fonctions ne doit pas lui valoir l'immunité », a déclaré Malcolm Smart, directeur du programme d'Amnesty International pour le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord.
     
     

    Lituanie.

    La Lituanie «verrouille» la vérité sur les prisons secrètes de la CIA.

    Les autorités lituaniennes doivent revenir sur leur décision de ne pas rouvrir l'enquête sur les prisons secrètes de l'Agence centrale du renseignement des États-Unis (CIA) établies sur le territoire lituanien, a déclaré Amnesty International vendredi 21 octobre.

    L'annonce faite par le procureur général de la Lituanie intervient quelques semaines seulement après qu'Amnesty International a publié un rapport présentant de nouvelles informations sur les vols de« restitutions extraordinaires » en Lituanie, à l'époque où les sites secrets étaient semble-t-il opérationnels.

    Amnesty International et l'ONG Reprieve (basée à Londres) avaient exhorté les autorités à rouvrir l'enquête pénale sur l'implication du pays dans les programmes de« restitution » et de détention secrète menés par les États-Unis. Reprieve avait fourni pour le rapport de nouveaux éléments sur les vols de« restitutions ».

    « Que le procureur affirme qu'il n'y a plus rien à découvrir n'est tout simplement pas crédible, a indiqué Julia Hall, spécialiste à Amnesty International de la question de la lutte contre le terrorisme et des droits humains.
     

    Libye.

    La Libye doit ouvrir une enquête afin de déterminer si la mort du colonel Kadhafi résulte d'un crime de guerre.

    Vendredi 21 octobre, Amnesty International a exhorté les nouvelles autorités libyennes à veiller à ce qu'une enquête approfondie, indépendante et impartiale soit menée sur les circonstances de la mort de Mouammar Kadhafi. L'organisation a ajouté que s'il a été délibérément tué en captivité cela constitue un crime de guerre.

    Des séquences vidéo diffusées jeudi 20 octobre semblent indiquer que Mouammar Kadhafi était vivant lors de sa capture, ce même jour à Syrte, par des troupes du camp adverse.

    « Si le colonel Kadhafi a été tué après avoir été capturé, c'est là un crime de guerre et les responsables présumés doivent être traduits en justice », a déclaré Claudio Cordone, membre la direction générale d'Amnesty International.
     

    Espagne.

    L'annonce par l'ETA de l'arrêt de la violence est l'occasion d'engager des réformes sur le terrain des droits humains.

    L'annonce par le groupe armé basque ETA (Euskadi Ta Askatasuna, Pays basque et liberté) de sa décision de renoncer de manière définitive à la lutte armée fournit une occasion de réformer la législation antiterroriste du pays et d'améliorer le processus d'obligation de rendre des comptes pour les violations des droits, a déclaré Amnesty International vendredi 21 octobre.

    L'ETA a mené une campagne armée contre l'État espagnol pendant 40 ans, au cours desquels plus de 800 personnes ont été tuées et des milliers d'autres blessées. Jeudi 20 octobre, l'ETA a annoncé une « cessation définitive de l'activité armée ».

    « Amnesty International attend depuis longtemps que l'ETA annonce la fin du recours à la violence », a déclaré Nicola Duckworth, directrice du programme Europe et Asie centrale d'Amnesty International.

     

    République centrafricaine.

    Les civils sont les principales victimes de décennies de violences et d'atteintes aux droits humains.

    En République centrafricaine, les groupes armés locaux et étrangers continuent de tuer, d'enlever, de torturer et de violer des civils, d'incendier leurs maisons et de se livrer à des pillages, écrit Amnesty International dans un rapport rendu public jeudi 20 octobre.

    Ce document, intitulé République centrafricaine. Après des décennies de violence, il est temps d'agir, montre que la population de la République centrafricaine est terrorisée depuis des décennies par les groupes armés qui agissent dans une impunité quasi-totale.

    En dépit des accords de paix et d'un récent processus de désarmement, de démobilisation et de réinsertion (DDR), le conflit armé continue de ravager le pays, causant des morts parmi la population civile et provoquant des déplacements massifs de population à l'intérieur du pays.

    « La République centrafricaine couvre un territoire immense, dont la majeure partie est en fait un espace de non-droit en termes de droits humains. Pas moins de 14 groupes armés sont actuellement en opération dans le pays. Pourtant, le gouvernement a systématiquement fait preuve de son incapacité ou de son manque de volonté pour prendre des mesures afin de protéger ses citoyens, a indiqué Godfrey Byaruhanga, chercheur sur l'Afrique centrale à Amnesty International.
     

    Libye.

    La justice doit régner en Libye après la mort du colonel Mouammar Kadhafi.

    La mort du colonel Mouammar Kadhafi si elle est confirmée viendra clore une page de l'histoire de la Libye marquée par la répression et la violence mais ne réglera pas tout pour autant, a déclaré Amnesty International jeudi 20 octobre.

    « La répression et les violences héritées du régime du colonel Mouammar Kadhafi ne prendront pas fin si l'examen du passé et les droits humains ne sont pas intégrés dans les nouvelles institutions de la Libye », a déclaré Hassiba Hadj Sahraoui, directrice adjointe d'Amnesty International pour l'Afrique du Nord et le Moyen-Orient.
  • EXPULSION DE ROMS

    amnesty international

     

    Un an après la réunion interministérielle sur les gens du voyage et les Roms convoquée par le président de la République, le ministre de l’Intérieur ne répond toujours pas aux nombreuses sollicitations d’Amnesty International (AI).

    Le 21 juillet 2010, Nicolas Sarkozy annonçait cette réunion pour traiter les "problèmes que posent les comportements de certains parmi les gens du voyage et les Roms" et AI lui demandait de prendre plutôt des mesures pour combattre la discrimination contre les Roms.

    Faire changer les choses pour les Roms en France Signez

    Depuis un an, AI s’est adressée à plusieurs reprises aux ministres de l’Intérieur Brice Hortefeux et Claude Guéant pour rappeler ses vives préoccupations sur cette situation mais n’a pas reçu de réponse.

    amnesty international

    De nombreux militants d’AI ont également écrit au ministère de l’Intérieur pour lui faire part de leur opposition aux politiques et aux pratiques du gouvernement concernant les expulsions forcées des campements roms et ont exprimé en particulier leur inquiétude à l’idée que ces pratiques visaient les Roms en tant que groupe ethnique.

    Dans un courrier du 16 juin 2011 à un parlementaire européen, Viviane Reding, vice-présidente de la Commission européenne, a jugé que "les mesures d’éloignement n’ont pas été systématiquement établies sur la base d’un examen individuel de la situation de l’intéressé".

    Le Conseil d’État a annulé la circulaire du ministre du 5 août 2010 demandant le démantèlement des "campements illicites", "en priorité ceux des Roms", mais les autres textes sont toujours en vigueur.

    AI continue à demander des informations sur les mesures prises pour veiller à ce que les pratiques utilisées pour démanteler les "campements illicites" ne visent pas les Roms de façon disproportionnée, notamment sur les instructions spécifiques qui ont été adressées par le ministère aux préfets.

    AI exhorte enfin le ministre à veiller à ce que les autorités françaises ne soumettent pas des Roms à des expulsions forcées illégales et que les expulsions n’aient lieu qu’en dernier recours et dans le strict respect des garanties prévues par les normes européennes et internationales relatives aux droits humains.

    Documents à télécharger

    • Evacuation de campements roms en France
    • Le président PS de la région PACA, Michel Vauzelle, a de son côté déclaré qu’il était "honteux et inacceptable d’expulser ces Roms sans accompagnement".
  • SOUTENONS AUNG SAN SUU KUY

    amnesty international

    L'avenir d'Aung San Suu Kyi et de son extraordinaire mouvement démocratique en Birmanie sont gravement menacés cette semaine, mais nous pouvons faire changer les choses.

    Aung San Suu Kyi a courageusement appelé le régime militaire à libérer les milliers de moines et de militants pacifistes toujours détenus dans des prisons atroces, certains dans des cages pour chien exiguës. Pour la première fois, des milliers de Birmans ont risqué leur propre sécurité en rejoignant son appel à la liberté à travers une pétition en ligne ! Hier, le régime a fait parvenir à Aung San Suu Kyi des menaces inquiétantes – et les généraux birmans sont sans doute en train de se décider entre le dialogue ou une nouvelle répression brutale.

    Nous pourrions jouer un rôle essentiel. Les militants birmans ont appelé le monde à l'aide, convaincus que la pression internationale jouera un rôle crucial pour empêcher la violence et libérer les prisonniers politiques. Soutenons Aung San Suu Kyi et les courageux Birmans -- signez leur pétition, et ensemble envoyons-la à l'UE, à l'Inde et aux autres principaux gouvernements qui peuvent faire pression sur le régime. Signez ci-dessous et faites suivre ce message pour amplifier la mobilisation :

    http://www.avaaz.org/fr/stand_with_aung_san_suu_kyi_fr/?vl

    La pression internationale, dont une gigantesque campagne d'Avaaz, a contribué à la libération d'Aung San Suu Kyi qui a passé 15 an en prison. Mais plus de 2 000 autres prisonniers politiques gisent encore dans des geôles immondes, certains dans des chenils exigus remplis de poux et habituellement réservés aux chiens militaires. Aung San Suu Kyi a largement consulté le peuple birman depuis qu'elle est libre, et fait à présent le maximum pour obtenir la libération des prisonniers politiques -- son premier effort majeur pour faire changer le régime. L'avenir de la Birmanie pourrait dépendre de leur réponse.

    Aung San Suu Kyi a dirigé le parti qui a gagné les dernières véritables élections démocratiques en Birmanie en 1992. Après un coup d'État militaire, les courageux Birmans ont continué à mener un mouvement pacifique et non-violent pour la démocratie et les droits, risquant les meurtres, la torture et l'intimidation en guise de réponses. Sous la pression de la crise économique, des sanctions internationales et des conflits internes, la junte militaire a essayé de mettre en place une fausse démocratie -- mais le mouvement d'Aung San Suu Kyi est toujours interdit et sa campagne pour la libération des prisonniers est un test important pour voir si oui ou non les Généraux autoriseront un réel changement.

    La Birmanie souffre depuis trop longtemps. Soutenons cette femme extraordinaire et aidons-la à mettre son pays sur le chemin de la démocratie. Signez ci-dessous et faites suivre ce message à tous:

    http://www.avaaz.org/fr/stand_with_aung_san_suu_kyi_fr/?vl

    Notre mouvement a soutenu le peuple birman à de nombreuses reprises. Notre pétition retentissante et notre campagne d'encarts dans les médias en 2008 ont contribué à donner une dimension jamais atteinte au tollé mondial contre la répression de l'époque. Les membres d’Avaaz ont également fait des dons pour apporter une assistance technique et former les militants birmans qui faisaient face au black-out sur les réseaux internet et téléphoniques. Nous avons envoyé des millions d'euros et de dollars d'aide après le cyclone dévastateur. A présent, les Birmans ont à nouveau besoin de notre aide -- répondons à leur appel.

    Avec espoir et détermination,

    Stéphanie, Alex, Pascal, Giulia, Ricken, Brianna, Morgan, Emma et toute l’équipe d’Avaaz


    SOURCES
    amnesty international
     
     
     
     
     
     


    Birmanie: premier voyage privé d'Aung San Suu Kyi en province
    http://www.rtbf.be/info/monde/detail_birmanie-premier-voyage-prive-d-aung-san-suu-kyi-en-province?id=6387753

    Nettoyage ethnique en Birmanie
    http://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2011/07/01/nettoyage-ethnique-en-birmanie_1543365_3216.html

    Birmanie : enfermés dans des cages à chiens pour avoir protesté
    http://www.amnesty.ch/fr/pays/asie-pacifique/myanmar/docs/2011/enfermes-dans-cages-a-chiens

    Aung San Suu Kyi dans le viseur du régime birman
    http://www.liberation.fr/monde/01012346466-aung-san-suu-kyi-dans-le-viseur-du-regime-birman

    Mme Suu Kyi pour une enquête de l'ONU sur les droits de l'Homme en Birmanie
    http://www.romandie.com/news/n/_Mme_Suu_Kyi_pour_une_enquete_de_l_ONU_sur_les_droits_de_l_homme_en_Birmanie230620111606.asp

  • COMMUNIQUE D'AMNESTY INTERNATIONAL

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    Pakistan.

    L'ordre de «tirer à vue» fait véritablement de Karachi une zone de guerre

    À l'annonce de l'envoi à Karachi, par les autorités pakistanaises, de 1 000
    soldats supplémentaires ayant reçu pour instruction de « tirer à vue » sur
    des hommes armés impliqués dans les récentes violences ethniques, le
    directeur du programme Asie-Pacifique d'Amnesty International, Sam Zarifi, a
    déclaré :

    À l'annonce de l'envoi à Karachi, par les autorités pakistanaises, de 1 000
    soldats supplémentaires ayant reçu pour instruction de « tirer à vue » sur
    des hommes armés impliqués dans les récentes violences ethniques, le
    directeur du programme Asie-Pacifique d'Amnesty International, Sam Zarifi, a
    déclaré :

    « En accordant aux forces de sécurité le pouvoir de tirer à vue, le
    gouvernement pakistanais fait véritablement de Karachi une zone de guerre. »


    « Étant donné le passé de l'armée pakistanaise en matière de violations des
    droits humains et d'impunité, une telle liberté accordée aux forces de
    sécurité dans cette situation explosive ne peut que conduire tout droit au
    désastre, en favorisant l'anarchie, une augmentation des violences et des
    homicides. »

    « En accordant de tels pouvoirs, les autorités vont à l'encontre des normes
    internationales en matière de droits humains et font passer le message que
    leurs forces de sécurité sont au-dessus des lois. »

    « Les violences à Karachi sont de plus en plus inquiétantes. Mais les
    autorités du Pakistan doivent s'employer à rétablir l'ordre public, la
    sécurité et la confiance à Karachi en faisant respecter les droits humains
    pour tous et en appliquant correctement la loi afin de garantir que toutes
    les victimes des violences ciblées obtiennent justice et que les
    responsables présumés soient tenus de rendre des comptes. La surenchère de
    violence n'est pas une solution », a déclaré Sam Zarifi.




    Soudan.


    Le commerce des armes alimente les violations dans le conflit au Soudan


    Les États membres de l'ONU doivent intervenir pour contrôler les livraisons
    d'armes dans les régions instables telles que l'État soudanais du Kordofan
    méridional, a déclaré Amnesty International vendredi 8 juillet, à l'approche
    d'une semaine de négociations relatives à un traité mondial sur le commerce
    des armes.

    Les États membres de l'ONU doivent intervenir pour contrôler les livraisons
    d'armes dans les régions instables telles que l'État soudanais du Kordofan
    méridional, a déclaré Amnesty International vendredi 8 juillet, à l'approche
    d'une semaine de négociations relatives à un traité mondial sur le commerce
    des armes.

    La Chine, la Russie et les États-Unis font partie des pays qui fournissent
    des armes ou dispensent des entraînements militaires aux forces armées
    soudanaises et à l'Armée populaire de libération du Soudan (APLS), l'armée
    officielle du Sud-Soudan, qui accède à l'indépendance le 9 juillet 2011.

    Une analyse effectuée par Amnesty International a permis d'établir un lien
    entre des avions russes et des raids aériens menés sans discernement ces
    derniers mois qui ont fait des morts et des blessés parmi les civils dans la
    capitale du Kordofan méridional, Kadugli, ainsi que dans d'autres régions de
    cet État.

    « Des civils sont tués et blessés au Kordofan méridional avec des armes
    fabriquées par des États étrangers qui n'évaluent pas rigoureusement les
    risques sur le plan humanitaire et pour les droits humains avant de faire
    des affaires avec les forces armées, a indiqué Erwin Van Der Borght,
    directeur du programme Afrique d'Amnesty International.




    Inde


    L'Inde doit faire appliquer la décision de la Cour suprême visant à
    interdire les milices antimaoïstes


    Les autorités de l'État du Chhattisgarh, en Inde, doivent immédiatement
    faire appliquer la décision de la Cour suprême indienne de démanteler et
    désarmer les milices civiles antimaoïstes, financées par l'État, a déclaré
    Amnesty International jeudi 7 juillet.

    Les autorités de l'État du Chhattisgarh, en Inde, doivent immédiatement
    faire appliquer la décision de la Cour suprême indienne de démanteler et
    désarmer les milices civiles antimaoïstes, financées par l'État, a déclaré
    Amnesty International jeudi 7 juillet.

    Depuis 2005, des milices civiles connues sous le nom de commandos koyas
    auraient perpétré de graves violations des droits humains, en bénéficiant de
    l'appui des forces de sécurité gouvernementales du Chhattisgarh.

    Plus de 3 000 personnes, dont des civils, des insurgés maoïstes et des
    membres des milices civiles, ont été tuées au cours de l'insurrection qui
    dure depuis six ans dans cet État. Toutes les forces armées opérant dans la
    région, y compris celles du gouvernement et les maoïstes, se sont rendues
    responsables de graves atteintes aux droits humains.

    « La décision de la Cour suprême d'interdire les milices civiles est une
    mesure phare dans la protection des peuples indigènes, les adivasis, et
    d'autres communautés locales contre les violations des droits fondamentaux
    dont ils sont victimes, a souligné Sam Zarifi, directeur du programme
    Asie-Pacifique d'Amnesty International.







    Pakistan.


    Amnesty International exhorte le Pakistan à agir pour juguler l'escalade de
    la violence


    Les autorités pakistanaises doivent mettre un terme à la multiplication des
    homicides ciblés à travers le pays, en rendant justice aux victimes et en
    amenant les auteurs présumés à rendre des comptes, a déclaré Amnesty
    International jeudi 7 juillet alors que circulent des informations faisant
    état de plus de 30 nouvelles morts survenues à Karachi au cours des deux
    derniers jours seulement.

    Les autorités pakistanaises doivent mettre un terme à la multiplication des
    homicides ciblés à travers le pays, en rendant justice aux victimes et en
    amenant les auteurs présumés à rendre des comptes, a déclaré Amnesty
    International jeudi 7 juillet alors que circulent des informations faisant
    état de plus de 30 nouvelles morts survenues à Karachi au cours des deux
    derniers jours seulement.

    Mardi 5 juillet, la Commission des droits humains du Pakistan a déclaré
    avoir recensé plus de 1 100 décès violents à Karachi pour la première moitié
    de l'année 2011. Quelque 490 d'entre eux sont le résultat d'homicides ciblés
    à caractère politique, ethnique ou religieux.

    Ces chiffres n'incluent pas les 42 personnes tuées au cours de la première
    semaine du mois de juillet, l'une des périodes les plus violentes observées
    à Karachi cette année.

    « L'augmentation alarmante du nombre d'homicides ciblés et la montée de
    l'insécurité au Pakistan ces deux dernières années sont le signe d'une grave
    crise du maintien de l'ordre dans le pays », a déclaré Sam Zarifi, directeur
    du programme Asie-Pacifique d'Amnesty International.






    Tadjikistan


    Le Tadjikistan doit libérer un journaliste, d'autant que selon certaines
    informations il aurait été torturé


    Les autorités tadjikes doivent immédiatement libérer un journaliste de la
    BBC, détenu semble-t-il uniquement en raison de ses articles et qui aurait
    été torturé ou maltraité en détention, a déclaré Amnesty International.

    Les autorités tadjikes doivent immédiatement libérer un journaliste de la
    BBC, détenu semble-t-il uniquement en raison de ses articles et qui aurait
    été torturé ou maltraité en détention, a déclaré Amnesty International.

    Arrêté le 13 juin, Ourinboï Ousmonov a été inculpé de participation au
    mouvement islamique interdit Hizb-ut-Tahrir (Parti de la libération).

    Des représentants de la Sûreté de l'État ont assuré mercredi 6 juillet que,
    malgré de précédentes déclarations du ministère de l'Intérieur, Ourinboï
    Ousmonov n'a pas été accusé d'être membre du Parti de la libération, mais
    qu'ils poursuivaient leurs investigations sur son implication au sein du
    mouvement.

    Il a été placé en détention provisoire à Khujand, ville du nord du pays.

    Selon ses proches, Ourinboï Ousmonov aurait été torturé ou maltraité au
    cours de sa détention. Un collègue de la BBC, qui a reçu l'autorisation de
    lui rendre visite, a déclaré qu'il semblait « fragile mentalement et
    psychologiquement ».

    « Amnesty International considère que les charges retenues contre Ourinboï
    Ousmonov ont été forgées de toutes pièces, dans le but de sanctionner son
    travail de journaliste et parce qu'il a exercé de manière pacifique son
    droit à la liberté d'expression, a indiqué John Dalhuisen, directeur adjoint
    du programme Europe et Asie centrale d'Amnesty International.




    Commerce des armes.


    Traité sur le commerce des armes... les ONG demandent garanties et
    transparence


    [06/07/2011]

    Le 11 juillet s'ouvrira, au siège des Nations unies à New-York, la dernière
    semaine de discussions préparatoires en vue de l'adoption d'un Traité sur le
    commerce des armes classiques (TCA). A cette occasion, la plate-forme d'ONG
    françaises "Contrôlez les Armes" exhorte la France à plaider en vue d'un
    traité qui établisse clairement les responsabilités des futurs Etats
    parties. Ce traité doit organiser un régime de transparence suffisamment
    détaillé et contraignant, toute violation du TCA devant par ailleurs faire
    l'objet de mesures de correction appropriées. Ces nouvelles discussions
    intervenant alors que la France vient de reconnaître avoir livré des armes
    aux forces d'opposition libyennes, les ONG attendent de la France qu'elle
    affirme explicitement son engagement en faveur d'un traité robuste et
    efficace.

    Au cours de cette semaine de négociations, les Etats vont essentiellement
    débattre des dispositions de mise en oeuvre du TCA. L'un des aspects
    fondamentaux pour en garantir le respect sera l'obligation pour les Etats
    parties de rendre compte en toute transparence des autorisations qu'ils
    auront délivrées concernant leurs importations, exportations et autres
    transferts internationaux d'armes et de munitions classiques, ainsi que les
    refus qu'ils auront notifiés. Ce n'est qu'en fournissant publiquement des
    informations précises, exhaustives et récentes que les Etats pourront
    garantir le bon respect des dispositions du traité à leurs pairs, aux
    représentations nationales élues et à la société civile.

    « Pour que le traité ait une réelle influence sur le comportement des États
    et représente autre chose qu'une simple liste d'obligations, la présentation
    de rapports publics est primordiale. L'existence de rapports totalement
    transparents instaurera la confiance entre les États, leur permettant de
    démontrer qu'ils appliquent bien le traité, et offrira aux organisations
    internationales, aux États et à la société civile la possibilité d'évaluer
    comment le TCA est appliqué », selon Didier Destremau, du Secours Catholique
    - Caritas France.




    Macédoine.


    Le gouvernement macédonien doit arrêter de museler les médias qui le
    critiquent


    Les autorités macédoniennes doivent cesser d'essayer d'anéantir la liberté
    d'expression, a déclaré Amnesty International mardi 5 juillet après que
    trois journaux nationaux eurent été forcés à suspendre leurs activités.

    Les autorités macédoniennes doivent cesser d'essayer d'anéantir la liberté
    d'expression, a déclaré Amnesty International mardi 5 juillet après que
    trois journaux nationaux eurent été forcés à suspendre leurs activités.

    Les publications Shpic, Vreme et Koha e re, qui appartiennent à Velija
    Ramkovski, magnat des médias, ont dû mettre la clé sous la porte au cours du
    weekend des 2 et 3 juillet ; la raison officielle de cette mesure est le
    non-paiement de taxes exigées par le gouvernement.

    « Ces fermetures, les montants demandés et les conditions de paiement
    semblent motivés par des considérations politiques », a déclaré Nicola
    Duckworth, directrice du programme Europe et Asie centrale d'Amnesty
    International.




    Pays Bas.


    Un tribunal déclare les Pays-Bas responsables de la mort de trois personnes
    à Srebrenica


    Les Pays-Bas sont responsables de la mort de trois Musulmans de Bosnie tués
    au cours du génocide perpétré en 1995 à Srebrenica, en Bosnie-Herzégovine, a
    statué mardi 5 juillet une cour d'appel néerlandaise à La Haye.

    Au travers de cette affaire, c'est la première fois qu'un gouvernement est
    tenu pour responsable de la conduite de ses troupes de maintien de la paix
    exécutant un mandat des Nations unies.

    La cour a statué que le 10 juillet 1995, les troupes néerlandaises déployées
    en tant que forces de maintien de la paix de l'ONU à Srebrenica avaient
    autorisé les trois hommes à quitter une « zone de sécurité », ce qui
    revenait à les livrer aux forces serbes de Bosnie, qui ont tué quelque 8 000
    hommes et adolescents musulmans de Bosnie durant le génocide.

    « Jusqu'à présent, les États se sont comportés comme si leurs soldats de
    maintien de la paix agissaient en toute impunité. Cette décision établit
    qu'aucun Casque bleu ne peut se soustraire à sa responsabilité pour les
    crimes relevant du droit international », a indiqué Michael Bochenek,
    directeur chargé du droit et de la stratégie politique à Amnesty
    International.




    Syrie


    Un rapport révèle les crimes contre l'humanité commis dans une ville
    syrienne


    Il est possible que les méthodes brutales employées dans le cadre d'une
    opération de sécurité dévastatrice lancée par les autorités syriennes dans
    la ville de Tell Kalakh (ouest du pays) aient constitué des crimes contre
    l'humanité, a déclaré Amnesty International mercredi 6 juillet dans un
    nouveau rapport.

    Ce document, intitulé
    <http://www.amnesty.org/en/library/asset/MDE24/029/2011/en/9eec5cc2-4712-411
    b-b24e-32852cb7bad7/mde240292011en.pdf> Crackdown in Syria: Terror in Tell
    Kalakh, fait état de morts en détention, d'actes de torture et de détentions
    arbitraires qui auraient eu lieu en mai lorsque l'armée et les forces de
    sécurité syriennes ont mené une opération de sécurité de grande ampleur
    pendant moins d'une semaine contre les résidents de cette ville située près
    de la frontière libanaise.

    « Les informations dont nous ont fait part des témoins des événements à Tell
    Kalakh brossent un tableau alarmant fait d'abus systématiques et ciblés
    visant à étouffer la contestation », a déclaré Philip Luther,

    « La plupart des crimes décrits dans ce rapport relèveraient de la
    compétence de la Cour pénale internationale. Toutefois, le Conseil de
    sécurité des Nations unies doit dans un premier temps saisir le procureur de
    la CPI de la situation syrienne. »

    Les conclusions livrées dans le rapport se fondent sur des entretiens
    recueillis au Liban et par téléphone auprès de plus de 50 personnes en mai
    et juin. Amnesty International n'est pas autorisée à se rendre en Syrie.






    Philippines.


    Peu d'avancées en termes de droits humains depuis l'entrée en fonction du
    président Benigno Aquino


    Le président doit mettre sur pied une commission présidentielle chargée de
    veiller à l'obligation de rendre des comptes pour les assassinats
    politiques, les disparitions forcées et les actes de torture, a déclaré
    Amnesty International jeudi 30 juin.

    Le président doit mettre sur pied une commission présidentielle chargée de
    veiller à l'obligation de rendre des comptes pour les assassinats
    politiques, les disparitions forcées et les actes de torture, a déclaré
    Amnesty International jeudi 30 juin.

    Près d'un an après l'entrée en fonction du président Benigno "Noynoy" Aquino
    III aux Philippines, son gouvernement n'a guère remédié aux graves problèmes
    relatifs aux droits humains que connaissent les Philippins.

    Amnesty International a publié jeudi 30 juin un document intitulé
    <http://www.amnesty.org/en/library/info/ASA35/002/2011/en?refresh=9470178987
    > Progress, Stagnation, Regression? The State of Human Rights in the
    Philippines under Aquino. Cette synthèse de 18 pages passe en revue les
    progrès réalisés par le gouvernement Aquino sur 26 recommandations clés en
    matière de droits fondamentaux, que l'organisation avait soumises aux
    candidats à l'élection présidentielle en février 2010 et de nouveau au
    président nouvellement élu en juin 2010.


    « Benigno Aquino témoigne de ce que les droits humains ne sont toujours pas
    une priorité pour son gouvernement, a indiqué Aurora Parong, directrice de
    la section philippine d'Amnesty International. Depuis un an, il fait valoir
    qu'il a hérité ces problèmes de son prédécesseur. Cependant, après une année
    au pouvoir, il est temps qu'il assume ses responsabilités et protège les
    droits fondamentaux des Philippins. »




    Biélorussie.


    Gaz lacrymogène et sites Internet bloqués : les manifestants pris pour cible
    au Bélarus


    Les autorités bélarussiennes doivent s'abstenir de recourir à une force
    excessive contre les manifestants, a déclaré Amnesty International lundi 4
    juillet après que la police eut utilisé du gaz lacrymogène et arrêté plus de
    300 manifestants dimanche 3 juillet.

    Les autorités bélarussiennes doivent s'abstenir de recourir à une force
    excessive contre les manifestants, a déclaré Amnesty International lundi 4
    juillet après que la police eut utilisé du gaz lacrymogène et arrêté plus de
    300 manifestants dimanche 3 juillet.

    Les sites de réseaux sociaux Facebook et Twitter auraient par ailleurs été
    bloqués alors que des milliers de militants se rassemblaient dans la
    capitale, Minsk, et dans d'autres villes afin d'exprimer leur désaccord avec
    la politique économique du président Alexandre Loukachenko en tapant des
    mains à l'unisson.

    Du gaz lacrymogène a été utilisé contre un groupe de manifestants sur la
    place de la gare à Minsk, et des manifestants se trouvant dans d'autres
    quartiers de la ville ont été frappés par des policiers. Les arrestations
    ont été effectuées par des agents de la sûreté de l'État vêtus en civil
    n'ayant produit aucune forme d'identification, ni précisé les motifs de ces
    interpellations.

    « Le Bélarus continue à faire fi des droits humains, mais ces récentes
    arrestations de masse et utilisation de gaz lacrymogène contre des
    manifestants pacifiques semblent indiquer une intensification des atteintes
    à la liberté d'expression », a déclaré John Dalhuisen, directeur adjoint du
    programme Europe et Asie centrale d'Amnesty International.






    Arabie saoudite


    L'Arabie saoudite maintient des manifestantes en détention


    Deux femmes sont maintenues en détention après avoir été interpellées à
    Riyadh dimanche 3 juillet lors d'une manifestation pour réclamer que leurs
    proches soient jugés dans le cadre de procès équitables, ont indiqué des
    sources à Amnesty International.

    Une quinzaine de femmes et cinq enfants ont été arrêtés dimanche 3 juillet
    devant le ministère de l'Intérieur. Elles réclamaient des procès équitables
    pour leurs proches qui sont détenus sans inculpation - et ce parfois depuis
    10 ans.

    Toutes les femmes en question, sauf deux, ont été relâchées après avoir
    semble-t-il signé des déclarations dans lesquelles elles s'engageaient à ne
    plus manifester.

    « Si ces femmes ont été arrêtées uniquement pour avoir manifesté de manière
    pacifique en public, nous les considérerons comme des prisonnières d'opinion
    et demanderons leur libération immédiate et sans condition, a fait savoir
    Philip Luther, directeur adjoint du programme Afrique du Nord et
    Moyen-Orient d'Amnesty International.




    Chine.


    Les autorités vont de plus en plus loin dans la répression contre les
    Ouïghours


    meutes et arrestations de masse qu'a connues la région autonome ouïghoure du
    Xinjiang (Chine), Amnesty International signale que les autorités chinoises
    continuent à contraindre au silence ceux qui dénoncent les abus commis
    durant et après ces troubles.

    Des centaines de personnes ont été arrêtées et poursuivies à la suite des
    émeutes ; plusieurs dizaines ont été condamnées à mort ou exécutées, et des
    centaines d'autres ont été condamnées à des peines de prison, dont beaucoup
    à la réclusion à perpétuité.

    Les responsables de sites Internet ouïghours bien connus et des journalistes
    ont été emprisonnés pour leur rôle dans la publication de messages annonçant
    des manifestations ou pour avoir parlé à des médias étrangers.

    Ershidin Israil, demandeur d'asile ouïghour, a récemment été renvoyé de
    force par le Kazakhstan vers la Chine, après que les autorités chinoises
    eurent semble-t-il exercé des pressions en ce sens. Il avait récemment
    accordé un entretien à Radio Free Asia au sujet d'un jeune homme ouïghour
    qui aurait été torturé et tué en détention à la suite des manifestations.

    « Non seulement le gouvernement continue à museler les personnes qui
    s'expriment sur ce qui s'est passé en juillet 2009, mais il use en outre de
    son influence au-delà des frontières chinoises pour les faire taire », a
    déclaré Sam Zarifi, directeur du programme Asie-Pacifique d'Amnesty
    International.




    Thaïlande.


    Les partis politiques doivent s'engager à respecter les droits humains au
    lendemain des élections


    Les partis politiques thaïlandais doivent s'engager publiquement à respecter
    les droits humains, a déclaré Amnesty International vendredi 1er juillet, à
    la veille des premières élections nationales dans le pays depuis plus de
    trois ans.

    Les partis politiques thaïlandais doivent s'engager publiquement à respecter
    les droits humains, a déclaré Amnesty International vendredi 1er juillet, à
    la veille des premières élections nationales dans le pays depuis plus de
    trois ans.

    En Thaïlande, l'élection générale aura lieu le 3 juillet et opposera le
    parti Pheu Thai, dirigé par l'ancien Premier ministre Thaksin Shinawatra, en
    exil volontaire, au Parti démocrate (DP) au pouvoir, soutenu par l'armée et
    certaines élites politiques. Thaksin Shinawatra a été renversé à la faveur
    d'un coup d'État militaire en septembre 2006.

    « Ces élections sont l'occasion pour tous les camps, et pas seulement pour
    le vainqueur, d'endiguer la grave détérioration du bilan de la Thaïlande en
    termes de droits humains, a estimé Benjamin Zawacki, chercheur sur la
    Thaïlande d'Amnesty International.




    Égypte.


    L'armée s'engage à cesser d'effectuer des « tests de virginité » forcés


    Le chef des services de renseignement militaire égyptiens a promis à Amnesty
    International que l'armée n'effectuera plus de « tests de virginité »
    forcés, après avoir défendu leur utilisation lors d'une rencontre avec
    l'organisation au Caire dimanche 26 juin.

    Le général de division Abdel Fattah al Sisi, du Conseil suprême des forces
    armées, a évoqué la question avec Salil Shetty, le secrétaire général
    d'Amnesty International, plusieurs mois après que l'organisation eut relayé
    des allégations concernant ces « tests » forcés.

    Le général de division al Sisi a déclaré que des « tests de virginité »
    avaient été effectués sur des détenues en mars afin de « protéger » l'armée
    contre de possibles allégations de viol, mais que ces pratiques n'auraient
    désormais plus lieu. Il a également ajouté que l'armée évitera à l'avenir
    d'arrêter des femmes.

    « Les déclarations du général de division doivent être traduites en
    instructions claires à l'adresse du personnel militaire, selon lesquelles il
    ne faudra plus jamais infliger ce traitement à des femmes en Égypte », a
    ajouté Amnesty International.
    « Soumettre des femmes à des procédures aussi dégradantes dans le but de
    montrer qu'elles n'ont pas été violées en détention est absurde, et
    constitue ni plus ni moins un acte de torture. Le gouvernement doit
    désormais accorder des réparations aux victimes, notamment un soutien
    médical et psychologique, et leur présenter des excuses pour ce qu'elles ont
    subi. »